Joëlle Kem Lika – Marraine du festival

Marraine du festival

2013-09-01-Joelle-Kem-Lika-carre-500L’artiste peintre Joëlle Kem Lika vend ses œuvres dans le monde entier. Elle expose de manière permanente à Miami, sur le site de la Saatchi et elle est régulièrement invitée pour des expositions à l’étranger (New York, Londres, Séoul, Rome…).

Elle a créé deux galeries, en 2007 en Bourgogne à Sainte Vertu sur Serein et en 2010 dans le centre de Paris… côté rue Montorgueil dans le quartier des Halles, branché, vivant, en mouvement… et en 2009, un atelier d’artiste en Aquitaine à Lacanau Océan.

www.joellekemlika.fr
www.galeriesjoellekemlika.com

Un lieu

DSC_0012Le festival se déroule au cœur de la vallée du Serein, à Sainte Vertu, dans un village, alliant le charme des vieilles pierres à la beauté de la nature. Un havre de ressource et de paix, à 2h de Paris, à 15 minutes de Chablis et de Noyers.
Il se déroule dans le centre d’art contemporain de Joëlle Kem Lika, associant jardins et espaces d’exposition dans de belles bâtisses. Ce lieu a ouvert ses portes en 2007 et s’est développé au fil des ans. Cette même année, l’artiste peintre rachète l’ancien café du village, le «44» pour en faire une galerie de peinture : 6 salles d’exposition (350m²). Elle aménage ensuite le «2», une grange rénovée, en atelier d’artiste (150m²), puis rachète le «48» une immense bâtisse et sa grande cour.
Joëlle Kem Lika a aménagé chacun de ses lieux dans un même état d’esprit : mélange de contemporain et d’ancien, respect du style des bâtiments, mélange des matériaux, pierre, verre, bois,… luminaires très contemporains. Ces lieux offrent aux visiteurs un effet de surprise‌ : une galerie d’art en pleine campagne.

Récemment, le « 48 » a changé de propriétaire. Notre nouvelle hôtesse, Brigitte Neveu-Dérotrie, souhaite vivement faire perdurer l’ambiance d’un lieu vivant pluri-disciplinaire, festif et branché.

C’est dans ces locaux, propices à des ambiances différentes, tantôt intimistes, tantôt ouvertes, que se déroule le festival.

Le festival est l’occasion d’un dialogue entre peinture et musique, et de découvrir la dernière exposition de Joëlle Kem Lika.

Une passion

« Depuis mon adolescence la musique qui me touche le plus est le jazz,
j’écoutais Claude Nougaro, Dave Brubeck, John Coltrane, Charlie Parker, et maintenant que je suis peintre, j’écoute en travaillant… tous les musiciens que j’aime…
Certaines de mes dernières peintures sont… dans le rythme de Stan Getz, Joao Gilberto, Astrud Gilberto, j’avais besoin de douceur, de sensualité…
ou je mets «Time out» de Dave Brubeck Quartet, lorsque j’ai besoin de me réveiller…
J’adore Miles Davis,  je mets en boucle «Ascenseur pour l’échafaud»… cette musique me libère de ma tristesse, et me transporte ailleurs, dans l’espoir, la lumière…
Dès que je mollis… 🙂 en peinture, un peu de jazz et je repars…
Duke Ellington, Louis Armstrong, Oscar Peterson, Count basie… enfin beaucoup d’autres musiciens que je ne peux pas nommer tous… ici.
Je suis émue par les chanteurs et  chanteuses de jazz, un style de voix, un style de chant qui me remue jusqu’au cœur : James Brown, Al Jarreau, Billie Holiday, la grande Ella…
Certainement parce que ces voix transmettent beaucoup d’émotions humaines : souffrance, mais aussi la joie…l’Amour de la vie.

J’ai fait 11 ans de danse africaine, lorsque j’étais jeune, et je suis sûre que j’ai retrouvé le plaisir de vivre grâce à cette musique, j’ai d’ailleurs intégré cette musique et cette danse à ma méthode de psy, lorsque je travaillais la bio énergie, la Sophrologie… et la psychologie :
je trouvais qu’en psy, on parle du corps mais on ne le sent pas.
Danse que je pratique dès que je peux, dans mon atelier, entre deux peintures, ou pendant,
je me trémousse en lançant mes couteaux…
J’adore ces rythmes… cela touche profondément quelque chose en moi, cette musique m’apaise, et bizarrement me dynamise…. Comme un battement de cœur qui me rassure…
C’est toute l’histoire de l’Afrique, cette musique veut dire quelque chose de fort pour moi :
La recherche de la liberté, malgré l’adversité, l’esclavage, l’humanité dans toute sa beauté,
sa grâce et sa force…et l’espoir que la pulsion de vie gagne, ce qui est ma marotte…et le message que je veux donner par ma peinture, l’histoire de l’humanité qui se rebelle ou ne se résigne pas, et crée quoiqu’il arrive.
Un solo de saxo, une contrebasse, piano…  en solo ou en bande, et je suis aux anges…

J’ai hâte de découvrir ces grands musiciens, et Laura, émouvante chanteuse, invités à ce premier festival, de les rencontrer et les écouter… et suis très heureuse de les accueillir, grâce à Séverine, et Edward.
Je connais Séverine depuis… 20 ans je pense, et suis très heureuse de m’associer à son idée de festival à Sainte Vertu. J’ai suivi toute sa carrière de prof de musique, chanteuse de jazz, musicienne de talent ; nous avons déjà collaboré : j’ai financé quelques uns de ses concerts à Sainte Vertu.  Je crois en elle, et j’aime l’idée de créer ce projet.
Nous nous baladions dans la campagne lorsque Séverine a parlé de son envie, et j’ai tout de suite été emballée, senti une grande joie, et proposé de le faire dans mes locaux,  dans la cour et la grange du 48. C’était au mois de mai 2015 et depuis Séverine a sauté tous les obstacles, et construit ce festival, grâce à ses relations avec les musiciens et sa connaissance de cet univers musical. Je souhaite longue vie à ce festival, déjà sous le signe de la Joie et de l’humour, du  bonheur, et de l’amour dans sa construction. »

Joëlle Kem Lika